vendredi 16 juin 2017

Filière construction bois : la fin de l'Arlésienne ?

Des immeubles en bois ? Partout ? (source : annecystructures.com)

Le BTP est concerné par les enjeux liés au changement climatique, d’un point de vue micro comme macro : développement de l’autoconsommation, performance énergétique des bâtiments, développement de la voiture électrique, projets d’infrastructure et urbanisme…

Le prisme « changement climatique » peut également s’appliquer aux matériaux de construction, comme le bois. Cette ressource a toujours connu quelques succès sans pour autant déclencher un mouvement de fond dans sa valorisation. Une certaine réticence existait et existe toujours, bien identifiée par différents acteurs institutionnels et professionnels. En clair, faire les gros titres régulièrement, c'est bien. S'organiser, structurer une vraie filière, c'est (beaucoup) mieux.

Le problème est à la fois culturel et structurel, ancré dans les consciences des opérateurs comme des donneurs d’ordre (privés ou publics, entreprises et particuliers) : on préfère le béton et la brique, le bois brûle, le cadre normatif reste inadéquat au bois, etc. Pis, alors que la France a des forêts – donc de la matière première de qualité – la filière construction bois reste atomisée (en partant de l'hypothèse qu'elle existe...), en recherche d’une dynamique. Une énième a été impulsée en 2014. Pour quels résultats ? Revue de détails. 

vendredi 2 juin 2017

Si, en plus, son père était plâtrier…

Un ami qui vous veut du bien (source : Libé)

Richard Ferrand est connu du grand public. Ce n’était pas le cas il y a encore quelques semaines. Pas de loi à son nom, de négociation pour sortir d’une crise qui l’aurait mis sur le devant de la scène… Rien de tout ça. Seulement une énième affaire politico-médiatique, cette fois de favoritisme dans le cadre d’un investissement immobilier.

Un modeste article sur ce blog le concernant est donc légitime. Pas sur cette affaire mais parce qu’en tant que ministre de la Cohésion des territoires, il a la haute main sur les problématiques qui nous intéressent. Deux conditions toutefois, pour qu’il le reste :
  • La première concerne la justice, pouvant remettre en cause sa nomination. En effet, la circulaire du premier ministre, en date du 24 mai 2017 et relative à une méthode de travail gouvernemental exemplaire, collégiale et efficace, est explicite sur ce point. Une mise en examen signifie la démission.